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TL;DR
Les organisations utilisent beaucoup plus d’applications qu’elles ne le pensent : en 2024, la moyenne observée passe à 93 apps (toutes tailles confondues) et 231 pour les grandes entreprises selon Okta ; d’autres panels constatent ≈275 apps en moyenne. Ce foisonnement crée mécaniquement des angles morts et des exceptions… donc du risque et des coûts.
L’IT ne maîtrise plus l’ensemble du parc SaaS : seulement 26 % des dépenses et 16 % des applications relèvent encore de l’IT, tandis que 7,6 nouvelles apps/mois entrent en moyenne dans l’environnement. Sans gouvernance, l’automatisation s’érode vite. (Zylo)
Automatiser n’est pas suffisant : l’essentiel de la valeur vient d’automatisations conçues sur des processus standardisés et gérés en exceptions, pas de scripts isolés. Les principaux freins à l’échelle restent la fragmentation des processus et l’absence de stratégie d’entreprise. (Deloitte)
Coûts masqués : la maintenance et le support représentent fréquemment 65–85 % du coût total de possession d’un logiciel. Des automatisations “maison”, non gouvernées, déplacent juste ces coûts… ou les amplifient. (isbsg.org)
Pression réglementaire : DORA s’applique depuis le 17 janvier 2025 au secteur financier européen et NIS2 étend les obligations cybersécurité à de nombreux secteurs — deux raisons de solidifier l’orchestration et la traçabilité des processus automatisés. (EIOPA)
Le paradoxe du « déjà automatisé »
Beaucoup d’entreprises confondent présence d’automatisations et maturité d’automatisation. Avoir “branché” un moteur d’automatisation, quelques intégrations ou des scripts RPA ne signifie pas que vos processus clés sont standardisés, résilients et pilotés.
Dans les faits, vos équipes opèrent dans des écosystèmes qui gonflent en continu. D’après Okta, la moyenne atteint 93 applications par organisation (et 231 pour les grandes), en hausse cette année. D’autres observatoires (panel plus orienté grandes entreprises) mesurent ≈275. La conclusion est la même : la complexité augmente.
Cette complexité n’est pas neutre : l’IT ne détient plus la majorité des achats et des apps (décentralisation vers les métiers), et 7,6 nouvelles apps/mois entrent dans les environnements. Conséquence : sans cartographie et gouvernance, les automatisations vieillissent très vite et génèrent des exceptions non traitées. (Zylo)
Automatiser ≠ industrialiser : la différence entre “fait maison” et “grade entreprise”
Dans l’enthousiasme, beaucoup d’équipes techniques construisent des automatisations locales : ça marche “au début”, puis la réalité rattrape les workflows (nouvel outil, changement d’API, règles de gestion qui évoluent, cas non prévus, personnes qui changent…).
Deux faits importants :
La maintenance pèse lourd : selon l’ISBSG, la maintenance & support représente 65–85 % du coût total sur la durée de vie logicielle. De petites automations éparpillées et non standardisées multiplient ces coûts et exposent l’entreprise aux régressions. (isbsg.org)
Le passage à l’échelle échoue souvent faute de méthode : Deloitte identifie comme freins majeurs la fragmentation des processus et l’absence d’une stratégie d’automatisation à l’échelle de l’entreprise. Autrement dit : le problème est process/organisationnel avant d’être technique. (Deloitte)
Ce que nous constatons sur le terrain : sans standardisation (règles, données, rôles) et gestion d’exceptions (ramifications prévues, reprises, alertes, SLA), la “mécanique” se grippe. La littérature académique rappelle d’ailleurs que les exceptions sont une source majeure de complexité en automatisation — ce sont elles qui coûtent cher et cassent la promesse d’efficacité si elles ne sont ni anticipées ni orchestrées. (SpringerLink)
Sept signaux faibles que vos automatisations vous ralentissent déjà
Trop d’exceptions traitées à la main (courriels internes, tableurs “tampons”).
Multiples variantes du même processus d’un service à l’autre.
Aucune visibilité (tableau de bord) sur les latences, échecs et retraitements.
Changements d’outils fréquents qui “cassent” les flux (connecteurs obsolètes, versions API).
Dépendance à une personne clé pour relancer/réparer.
Backlog de correctifs > backlog d’améliorations.
Auditabilité faible (qui a fait quoi, quand, avec quelle donnée), problématique à l’approche de DORA/NIS2. (EIOPA)
Si vous cochez 2–3 de ces cases, vous n’êtes pas “en avance” : vous êtes à risque.
Pourquoi l’urgence est réelle
Réglementaire : DORA (secteur financier UE) s’applique depuis le 17 janvier 2025 ; elle impose une résilience opérationnelle digitale avec une traçabilité forte des incidents et des prestataires TIC (dont vos moteurs d’automatisation). NIS2 élargit en parallèle les exigences cybersécurité à de nombreux secteurs, avec transposition encore en cours dans plusieurs États membres : mieux vaut anticiper que subir. (EIOPA)
Compétitivité : McKinsey (janv. 2025) indique que seulement 1 % des entreprises s’estiment “matures” sur l’IA — signe que l’orchestration des workflows (pas les POC) est le vrai levier de productivité. Les organisations qui reconçoivent leurs processus captent davantage d’impact EBIT. (McKinsey & Company)
Innover aujourd’hui, c’est mener demain. Le différenciateur n’est plus “avoir de l’automatisation”, mais comment vous l’orchestrez et à quel rythme vous l’améliorez.
Ce qu’apporte un moteur d’automatisation bien gouverné
Nous parlons volontairement de moteur d’automatisation (et non d’un outil ou d’un éditeur). Ce moteur est l’orchestrateur de vos processus : il connecte vos systèmes, pilote les étapes, gère les exceptions, journalise chaque action, et expose des indicateurs opérationnels (délais, taux d’échec) et compliance (traçabilité, accès, preuves).
Les bénéfices attendus quand on part du processus (et non de l’outil) :
Fiabilité : gestion des chemins alternatifs et reprises (timeouts, quotas API, indisponibilités, cas métiers rares). L’échec devient l’exception gérée, pas l’arrêt de la chaîne. (Les travaux de référence sur l’exception en workflow le confirment.) (SpringerLink)
Évolutivité : une bibliothèque de règles et de connecteurs réutilisables, versionnée, testée.
Pilotage : tableaux de bord temps réel, indicateurs de latence, throughput et qualité de données.
Conformité : journalisation centralisée, séparation des rôles, preuve d’exécution — utile pour DORA/NIS2. (EIOPA)
Cas réels Opus One
Post‑production vidéo (PME, IDF) : refonte du processus de gestion de projet + orchestration via moteur d’automatisation. Capacité ×4 par post‑producteur, sans embauches, en quelques semaines (anonymisé).
Sourcing (PME B2B) : standardisation + automatisation du contrôle amont/aval et du rapprochement de données : ‑72 % d’erreurs recensées (anonymisé).
Point commun : audit process d’abord, automatisation ensuite. La valeur vient de la conception du processus et de la gestion des exceptions, pas uniquement du câblage technique.
Des gains financiers concrets là où ça compte
Order‑to‑Cash est un bon exemple de chaîne transversale sensible. Des cas publiés montrent des réductions significatives de DSO (cash plus rapide) après modernisation et automatisation ciblée de la chaîne. (Ex. : un courtier en assurance cite ‑57 % de DSO suite à la transformation de l’O2C.) (WNS)
Notre approche consiste à mesurer l’impact là où il est tangible : délais de traitement, taux d’exceptions, coûts de retraitement, erreurs de facturation, litiges, etc. Nous alignons la conception du processus et les règles du moteur d’automatisation sur ces KPI — pas l’inverse.
Comment savoir si un pré‑audit vous sera utile (auto‑checklist)
Vos processus critiques (Sales→Delivery, O2C, Onboarding client/collaborateur) existent‑ils en version unique et documentée ?
Connaissez‑vous vos taux d’exception et latences bout‑en‑bout ?
Votre moteur d’automatisation journalise‑t‑il tout (reprise, qui/quoi/quand) de façon exploitable en audit ?
Avez‑vous une politique de version / déploiement / rollback pour vos flux ?
Savez‑vous qui est propriétaire (métier) de chaque processus et qui est responsable (technique) de chaque automatisation ?
Vos métiers ajoutent‑ils des apps sans passage par un comité (alors que l’IT n’en possède plus que 26 % et que 7,6 apps/mois arrivent en moyenne) ? (Zylo)
Si vous hésitez sur plusieurs points, vous n’êtes pas “au bout” de votre automatisation.
Pourquoi Opus One (et pourquoi maintenant)
Opus One est un cabinet de Business Process Optimisation spécialisé en Business Process Automation. Notre double expertise — processus et automatisation — fait notre différence :
Audit opérationnel : standardisation/optimisation avant tout.
Design d’exception : prévoir les variantes et les règles de reprise.
Implémentation A→Z sur moteur d’automatisation, avec gouvernance, tests et observabilité.
Conformité & résilience : traçabilité et contrôle pour répondre aux exigences européennes (DORA/NIS2). (EIOPA)
Notre conviction est simple : « Automatiser, c’est bien. Automatiser correctement, c’est mieux. » Dans un contexte où seulement 1 % des entreprises se disent matures sur l’IA et où la ré‑ingénierie des workflows conditionne l’impact financier, c’est un sujet prioritaire. (McKinsey & Company)
Prochaine étape : 3 rendez‑vous de cadrage (gratuits)
Parce que chaque PME est différente, nous proposons 3 entretiens de cadrage sans frais :
Décideurs : objectifs business, contraintes réglementaires, priorités P&L.
Managers opérationnels : réalité du terrain, goulots, métriques.
Opérationnels : cas d’usage, exceptions, irritants.
À l’issue, soit nous confirmons qu’il n’y a rien à faire pour l’instant, soit nous proposons un pré‑audit ciblé (périmètre, livrables et planning). Pas de forfait générique, pas de “quick wins” standard : du sur‑mesure.
→ Planifier votre pré‑audit : opus-one.co/contact/sales





