L’automatisation, pilier de la transformation digitale des PME/ETI en 2025

La digitalisation seule ne suffit plus : en 2025, l’automatisation devient le levier incontournable pour transformer réellement l’expérience client, la supply-chain et les opérations internes des PME/ETI. Cet article explique pourquoi les dirigeants placent désormais l’automatisation au cœur de leur feuille de route digitale, et comment elle apporte innovation, résilience et efficience dans chaque département.

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L’automatisation au cœur de la feuille de route digitale

Les dirigeants placent désormais l’automatisation au premier plan de leurs priorités numériques. Une enquête Gartner révèle que 80 % des dirigeants estiment que l’automatisation est applicable à toute décision business, signe que ce levier n’est plus cantonné à l’informatique mais bien transversal. Dans la foulée de l’IA, 70 % des décideurs considèrent l’automatisation et l’IA comme “très importante” ou “critique” pour atteindre leurs objectifs stratégiques. En particulier dans les PME et ETI, la prise de conscience est massive : plus de 90 % des petites et moyennes entreprises prévoient de recourir à l’IA et surtout à l’automatisation pour améliorer leur compétitivité, et 90 % des PME considèrent l’automatisation essentielle pour gagner en efficience opérationnelle (meilleure productivité, prise de décision, rétention des talents).

Conséquence : la course à l’automatisation s’accélère fortement. Près de 60 % des entreprises ont déjà déployé des solutions d’automatisation dans au moins une partie de leurs activités. Gartner anticipe même une généralisation rapide : d’ici 2025, 70 à 80 % des organisations auront intégré l’hyperautomatisation (automatisation à grande échelle combinant plusieurs technologies) dans leur feuille de route technologique – contre seulement ~20 % en 2021, illustrant l’essor fulgurant de ces approches.


Les cas d’usage phares de l’automatisation

Automatisation en hausse dans tous les départements. L’adoption de l’automatisation s’accélère aussi bien en front-office qu’en back-office, touchant l’ensemble des processus métier. Certaines fonctions connaissent une véritable explosion : par exemple, l’automatisation des ressources humaines a bondi de +599 % en quelques années, et dans le marketing 41 % des équipes ont déjà largement automatisé le parcours client (les 59 % restantes l’ayant au moins partiellement fait). Voici trois domaines clés où les PME/ETI concentrent leurs efforts d’automatisation :

  • Opérations internes : Les fonctions support comme la finance, l’administration ou les RH automatisent leurs processus pour gagner en efficacité et fiabilité. Par exemple, on estime que jusqu’à 80 % du flux de travail transactionnel en finance (facturation, rapprochements, reporting) pourrait être automatisé. De fait, 93 % des directeurs financiers constatent une accélération du traitement des factures grâce aux solutions digitales et automatisées, et pointent l’absence d’IA/automatisation comme principale cause de lenteur lorsqu’elle persiste. En ressources humaines, la diffusion des automatisations logicielles internes, des workflows RH automatisés (onboarding, paie, demandes courantes) et autres outils a connu une croissance exponentielle (+599 % d’augmentation de l’automatisation RH récemment). Résultat : 95 % des équipes RH ayant adopté ces outils s’en disent satisfaites (vs ~72 % avant adoption), grâce à la réduction des tâches administratives fastidieuses au profit de missions à plus haute valeur ajoutée.

  • Expérience client : Les interactions client se digitalisent et s’automatisent pour plus de réactivité et de personnalisation. 80 % des entreprises utilisent désormais l’automatisation et/ou l'IA pour améliorer l’expérience client (chatbots 24/7, recommandations personnalisées, self-service automatisé, etc.). Le marketing automatisé est devenu incontournable : plus des ⅔ des marketeurs jugent essentiel d’étendre l’automatisation marketing pour attirer et fidéliser la clientèle. Déjà, 41 % des décideurs marketing ont significativement automatisé les parcours clients (emails, relances, segmentation…), permettant d’offrir une expérience plus fluide tout en déchargeant les équipes des tâches répétitives.



  • Supply chain : La chaîne logistique s’équipe en robots, en automatisation logicielle et en IA pour gagner en agilité et en résilience face aux aléas. Selon BPI France, 80 % des entreprises logistiques prévoient d’adopter la robotique et l’automatisation d’ici 2025, signe que ces technologies deviennent la norme pour optimiser entrepôts, approvisionnements et transports. Les bénéfices sont autant productifs qu’humains : 70 % des professionnels supply chain constatent une meilleure rétention du personnel grâce à l’automatisation (réduction des tâches pénibles), et plus de la moitié y voient aussi un moyen de monter en compétences (upskilling) en libérant du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée. En automatisant la gestion des stocks, la prévision de la demande ou le suivi des expéditions, les PME renforcent leur résilience – capacité à absorber les chocs – tout en réduisant les erreurs et délais.


Un levier d’agilité, de résilience et d’efficience

Loin du gadget technologique, l’automatisation apporte des gains tangibles de performance qui renforcent l’agilité et la robustesse des organisations. La quête d’efficience en est le moteur principal : 85 % des entreprises qui investissent dans l'automatisation le font pour accroître l’efficacité et la productivité. Et les résultats sont au rendez-vous : la majorité (69 %) ont effectivement constaté des gains de productivité après déploiement, ainsi qu’une amélioration de la précision (moins d’erreurs, signalée par 56 % des entreprises) et une compétitivité accrue sur leur marché. Les gains financiers suivent la même trajectoire : par exemple, dans la supply chain, la digitalisation et l’automatisation permettent en moyenne 20 % de coûts opératoires en moins, pour 11 % d’EBIT en plus grâce à l’optimisation des processus. Au-delà des chiffres, l’automatisation confère une agilité organisationnelle précieuse face aux imprévus : les entreprises capables de réinventer rapidement leurs workflows via l’automatisation creusent l’écart avec les autres et se positionnent en acteurs plus résilients et performants dans un contexte incertain.

En d'autres termes, pour les PME et ETI à l’aube de 2025, automatiser n’est plus un choix secondaire – c’est devenu un pilier central pour gagner en souplesse, assurer la continuité d’activité et décupler l’efficacité dans leur transformation digitale.

Conclusion

Digitaliser, c’est bien ; automatiser, c’est décisif. En 2025, les organisations qui réussiront leur transformation ne seront pas celles qui se contentent d’outils numériques, mais celles qui auront orchestré leurs processus de bout en bout, de façon fiable et scalable. L’automatisation experte devient ainsi le catalyseur d’une performance durable : plus d’agilité, moins de risques, des équipes recentrées sur la valeur.

Vous réfléchissez à votre feuille de route 2025 ? Identifiez un processus critique, estimez le temps perdu et projetez-vous dans un scénario automatisé. Les écarts parlent d’eux-mêmes. Prêt à transformer l’essai ? Parlons-en.

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